Abstract
Dans son premier roman, Indiana (1832), Sand établit un réseau de correspondances entre la langue, la performance et l'identité sexuelle qui n'ont pas encore fait l'objet d'une étude approfondie. Or, ces correspondances sous-tendent d'autres romans des années 1830, notamment Lélia (1833), Le Secrétaire intime (1834) et Gabriel (1839). Deux concepts – la performance et la lisibilité – fondent en fait les réflexions de Sand sur la représentation et le genre. Il s'agit dans cet article d'étudier ce réseau d'associations et d'explorer son évolution dans la fiction sandienne des années 1830. Cette analyse permettra de souligner comment, chez Sand, la performativité du genre met en question et trouble la représentation mimétique.
Original language | French |
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Pages (from-to) | 1-21 |
Number of pages | 21 |
Journal | Dix-Neuf |
Volume | 13 |
Issue number | 1 |
DOIs | |
Publication status | Published - Oct 2009 |